4ème réunion de négociation : activité de Renault en France
Le 25 octobre 2016 15:25
La direction et les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CGT et FO) ont tenu ce mardi 25 octobre une 4ème réunion de négociation portant sur l’activité de Renault en France.
Lors de cette session, la direction a présenté les enjeux de performance et les engagements en termes d’activité qu’elle serait prête à prendre dans le cadre d’un accord.
Fabrication : des perspectives d’activité jusqu’en 2019 et au-delà
La direction propose un projet pour faire de ses usines françaises une référence industrielle au sein du Groupe à horizon 2019.
Après avoir présenté les objectifs de performance et discuté des moyens associés, la direction a proposé le principe d’un volume annuel d’activité minimum et d’une visibilité pour les sites au-delà de 2019.
Activité
- Renault s’engagerait pour toute la durée de l’accord à produire en France un volume annuel moyen de véhicules au moins égal à celui de 2016, à conditions identiques de marché.
- Une visibilité au-delà de 2019 serait donnée à chaque site de carrosserie-montage avec au moins un nouveau modèle par usine (dont une nouvelle plateforme à Flins et à Maubeuge).
- Renault s’engagerait à assurer un volume annuel moyen minimum de 1,5 millions d’organes mécaniques (moteurs et boîtes de vitesses), et de 1,5 millions de châssis à conditions identiques de marché, illustrant ainsi le haut niveau d’intégration de ses fabrications en France.
Investissement
- 500 millions d’euros seraient investis pour moderniser les sites industriels français, en améliorant la performance et l’environnement de travail.
Performance
- Un objectif de 90 véhicules par personne et par an en moyenne à fin 2019.
- Une poursuite de l’amélioration de la qualité en fabrication.
Ingénierie France : centre technologique de référence pour le Groupe
- Le Groupe Renault serait prêt à investir 8% du chiffre d’affaires en R&D et CAPEX pendant toute la durée de l’accord.
- Le rôle de l’Ingénierie France comme centre technologique de référence serait renforcé dans le cadre du réseau global de centres de développement implantés à proximité des marchés.
- Les ressources de l’Ingénierie en France seraient renouvelées par des recrutements qui permettraient de répondre aux évolutions technologiques.
- Les compétences d’Ingénierie seraient renforcées par ces recrutements et par le développement de formations internes (école de l’Ingénierie).
La prochaine réunion aura lieu le 4 novembre.
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