Communiqués de presse
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Deuxième réunion de négociations : vers plus de mutualisation dans les sites industriels

Le 13 novembre 2012  15:00

 

Face à la dispersion des sites, une logique de pôles régionaux industriels

Avec plus d'une dizaine de sites de production sur le territoire, l’appareil industriel de Renault en France est dispersé. Cela constitue un handicap pour chaque site, notamment en termes de coûts fixes. Face à ce constat, la direction a présenté des hypothèses envisageant la création de deux pôles régionaux industriels.

- le pôle Ouest regrouperait les sites situés dans la Vallée de Seine, Choisy Le Roi et Le Mans ;

- le pôle Nord-Est regrouperait les sites de Douai, STA, MCA et SOVAB.

 

Mutualiser les activités de back-office pour réaliser des économies d’échelle

La création de deux pôles régionaux industriels permettrait tout d’abord de mutualiser les activités de back-office . Le back-office des fonctions supports englobe des activités de service qui ne sont pas directement liées à l’activité quotidienne de production (management général, ressources humaines, communication, achats, comptabilité, maintenance, organisation logistique …) tandis que le front-office concerne les activités qui requièrent une relation directe avec les managers et les collaborateurs et en lien proche avec l’activité de production.

Ce projet de mutualisation des activités de back-office permettrait de maintenir et développer des compétences spécialisées au sein des pôles tout en faisant des économies d’échelle.


Fluidifier les mouvements de personnel pour préserver l’emploi

Par ailleurs, dans le cadre de ce fonctionnement en pôle régional industriel, l’équilibrage des effectifs pourrait être facilité par la mise en place, dans des conditions définies dans la négociation, d’un dispositif de détachement mieux organisé. Ainsi, un collaborateur pourrait être amené à aller travailler de manière temporaire sur d’autres sites de son pôle, en fonction de l’activité et des besoins.

Un tel dispositif permettrait à chaque site au sein d’un pôle de préserver sa performance selon les fluctuations cycliques d’activités des sites, en utilisant les compétences des sites en sous-activité pour renforcer celles des sites en besoin d’effectifs. Il représenterait une solution pour limiter le recours au chômage partiel, éviter les licenciements économiques et donc préserver l'emploi et les compétences.



Des négociations qui pourraient permettre de ne pas fermer d’usine en France


A l’issue de cette réunion, la direction a déclaré que dans le cadre d’un accord global sur l’ensemble des mesures proposées au cours du cycle de négociations, elle pourrait s’engager à ne pas fermer d’usine en France, malgré un marché européen sans véritable croissance à l’horizon du plan Renault 2016 Drive the Change.

Renault a choisi la voie du dialogue social et de la négociation pour mettre en place les conditions nécessaires à une base industrielle, R&D et tertiaire solide et durable en France. Au cours du cycle de négociations, tous les leviers d’efficacité opérationnelle et de performance économique seront étudiés : modes de fonctionnement entre usines, efficacité opérationnelle et performance économique des différents métiers, point mort de l’entreprise, politique salariale et temps de travail, efficacité en matière d’innovation, développement des compétences, qualité de vie au travail, et contribution de Renault à la filière automobile en France.
 

La prochaine réunion aura lieu le 29 novembre prochain.

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Renault Group Service de Presse

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Sophie CHANTEGAY

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