Nouvelles avancées dans le cadre du cycle de négociations

• Renault et les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CGT, et FO ont tenu ce mardi 12 février leur 10 ^ème réunion de négociations.
• Renault a confirmé son engagement de développer l’activité des sites industriels français. Le renouvellement du plan gamme et les projets de partenaires permettraient d’assurer un niveau de production minimum de 710 000 véhicules par an à l’horizon 2016, dont 110 000 à l’usine de Flins, qui bénéficierait de la localisation de versions de Clio IV à forte valeur ajoutée (notamment Clio Initiale Paris).
• La direction a par ailleurs proposé de revenir sur le projet de détachements opposables : ils resteraient basés exclusivement sur le volontariat.
• Dans les semaines à venir, ce projet va faire l’objet de réunions de négociation nécessaires sur le texte de l’accord. Il sera ensuite présenté pour consultation au Comité Central d’Entreprise et dans les comités d’entreprise des filiales concernées, préalable à la signature entre les organisations syndicales et le Président du groupe Renault, Carlos Ghosn.

A l'issue de la réunion, Gérard Leclercq, directeur des opérations France, a déclaré : « Lors de la réunion précédente, les organisations syndicales nous avaient demandé de repréciser certains éléments. C’est ce que nous avons fait aujourd’hui. Si nous arrivons à un accord, la mise en œuvre des mesures proposées nous fera gagner environ 300 euros par voiture produite en France. Très concrètement, à Flins, cela nous permettra de renforcer la production de Clio IV notamment en affectant les versions haut- de-gamme telle qu’Initiale Paris. »

Des engagements de volumes pour tous les sites Français

La signature d’un accord permettrait à l’entreprise de confirmer son engagement de maintenir tous les sites industriels français et, dans la perspective d’une reprise du marché européen, d’en développer le niveau d’activité global à hauteur d’un minimum de 710 000 véhicules à l’horizon 2016, contre 530 000 environ en 2012.

Cet engagement correspond d’une part à un gain de 100 000 véhicules lié au renouvellement du plan gamme de Renault, d’autre part à un volume de 80 000 véhicules complémentaires en provenance des partenaires. Ceci porterait le taux d’utilisation global des sites français à plus de 85% à l’horizon 2016 et assurerait une visibilité sur l’activité de l’ensemble des sites jusqu’au-delà de 2020. Un tel niveau d’activité bénéficierait également à l’ensemble des sites de mécanique français, qui assurent la production des éléments de liaisons au sol, moteurs et boîtes de vitesses pour équiper les véhicules, ainsi qu’aux établissements logistiques.

Lors de la séance, Renault a annoncé des nouvelles affectations permettant de confirmer le niveau d’activité des sites industriels français :

• Annonce du projet de Kangoo phase 3 à l’usine de Maubeuge ;
• Garantie d’un niveau d’activité de 110 000 véhicules à l’usine de Flins, notamment en localisant les productions des Clio IV à forte valeur ajoutée (versions GT, équipements toits vitrés, version Initiale Paris), ainsi que des productions de versions conduite à droite de Clio IV actuellement assurées par le site de Bursa (Turquie);
• Annonce du transfert à Cléon d’une partie de la production de la boîte J aujourd’hui assurée par le site de CACIA (Portugal).

Des détachements intersites sur la seule base du volontariat

Renault et les organisations syndicales ont ensuite examiné l’ensemble des mesures proposées. Concernant les détachements intersites, la direction a accepté de revenir sur le projet de détachements opposables : cette mesure ne serait donc pas retenue dans le projet d’accord final. Les détachements intersites resteraient ainsi un dispositif fonctionnant exclusivement sur la base du volontariat.

Dans les semaines à venir, ce projet va faire l’objet de réunions de négociation nécessaires sur le texte de l’accord. Il sera ensuite présenté pour consultation au Comité Central d’Entreprise et dans les comités d’entreprise des filiales concernées, préalable à la signature entre les organisations syndicales et le Président du groupe Renault, Carlos Ghosn.